Un train à sustentation magnétique est un
monorail qui utilise les forces magnétiques pour se déplacer. Il utilise le
phénomène de sustentation électromagnétique et n'est donc pas en contact avec
des rails, contrairement aux trains classiques. Ce procédé permet de supprimer
la résistance au roulement et d'atteindre des vitesses plus élevées : le record
est de 603 km/h obtenu en avril 2015 soit, 28,2 km/h de plus que le record d'un
train classique (574,8 km/h par une version modifiée du TGV en 2007).
Les débuts
des recherches sur les trains à sustentation magnétique commencèrent en 1922
avec les travaux de l'Allemand Hermann Kemper.
Celui-ci déposa un brevet le 14 août 1934. Ses travaux furent cependant
interrompus à cause de la Seconde Guerre mondiale.
Quelques
dates importantes :
1962 : Le Japon se lance dans des recherches
sur le Maglev qui bat régulièrement de nouveaux
records de vitesse ;
1979 : Le Transrapid
05 fut mondialement le premier train à sustentation magnétique à transporter
des passagers à l'occasion de l'exposition internationale des moyens de
transport à Hambourg ;
1983 : Une ligne de 1,6 km fut construite à
Berlin destinée à un service commercial de type métro (Kabinentaxi).
Ouverte en 1989, elle fut fermée en 1991 ;
De 1984 à 1995, une liaison de 600 mètres
exista entre l'aérogare principale de l'aéroport international de Birmingham
jusqu'à la station de chemin de fer à une vitesse de 15 km/h.
2004 : Mise en service commercial du Transrapid de Shanghai.
En 2014, selon le Dr Deng Zigang, un projet de Super Maglev
permettrait d'atteindre la vitesse de 2 900 km/h grâce aux forces magnétiques.
Il s'agit d'une vitesse actuellement théorique, du fait que le prototype actuel
est trop petit.
Le 21 avril 2015, au Japon, un Maglev expérimental atteint la vitesse record de 603 Km/h.